Depuis 1945, la société française a adopté différentes attitudes face au souvenir des traumatismes de la Seconde Guerre mondiale que l'historien peut désormais étudier de plus en plus sereinement alors que les derniers témoins directs du conflit ne sont plus. Après une phase où s'imposa le résistancialisme et dans laquelle le travail de l'historien fut rendu difficile, le réveil d'autres souvenirs du conflit s'accompagna d'un renouveau des études historiques sur ce conflit....